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Ménisque : à quel moment l’opérer ?

 Le ménisque :

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. Définition : Formation fibro-cartilagineuse, (petite cale épaisse et très résistante), en forme de croissant, interposée entre le fémur et le tibia, qui s’apparente à un « amortisseur » entre ces os.

. Rôle : Ils participent aux mouvements harmonieux du membre supérieur, et permettent la stabilité du genou.

. Pathologie : Lorsqu’ils sont lésés, les ménisques ne peuvent cicatriser d’eux-mêmes car ils ne sont pas irrigués par le sang et n’ont aucune croissance possible.

La pathologie méniscale est le motif de consultation le plus fréquent en chirurgie du genou.

. Les lésions : Elles peuvent être traumatiques suite à une torsion du genou, lors d’activités sportives, chute(s), voir même lors d’un relèvement brutal d’une position accroupie.

. Chez qui ?  Essentiellement chez le sportif ou le travailleur manuel qui effectue son activité accroupi (carreleur, charpentier, etc…)

. Symptômes : Le genou « qui bloque » (blocage méniscal) est le symptôme le plus classique, mais il est loin d’être le plus fréquent…

La douleur de l’interligne (entre le fémur et le tibia) interne (ménisque interne) ou externe (ménisque externe) est en fait le symptôme le plus fréquent.

L’hydarthrose (épanchement de synovie anormalement élevée/gonflement du genou) peut également être un motif de consultation.

Le kyste poplité : une autre manière de découvrir une lésion méniscale :

Un kyste poplité (gonflement à l’arrière, dans le creux du genou) peut lui aussi être un mode de découverte d’une lésion méniscale.

. Examens : Un examen clinique, avec un bilan radiographique standard sont indispensables pour éliminer une autre pathologie (corps étranger, gonarthrose (arthrose du genou), …).

L’arthro-scanner et l’IRM (examen de référence) permettent d’obtenir un diagnostic plus précis et plus complet.

. Traitement : La suture méniscale : Comme son nom l’indique l’intervention permet de suturer la partie déchirée du ménisque quand celle-ci peut espérer une cicatrisation.

En quoi consiste l’arthroscopie ?

Elle est réalisée sous arthroscopie, c’est à dire sans ouvrir l’articulation (arthroscopie = étymologiquement « scopie » signifie « vision ». Cette technique permet de voir l’articulation en direct) Deux petites incisions de 5 mm chacune sont réalisées en avant du genou. Une petite caméra est introduite par l’une d’entre elles pour visualiser l’articulation. Des petits instruments sont introduits par l’autre incision pour réaliser le geste chirurgical.
Un ou plusieurs fils montés sur des petites ancres sont passés dans le ménisque et noués entre eux pour refermer la lésion sur elle-même. Ils permettent de stabiliser la lésion méniscale, le temps que celle-ci puisse cicatriser.
Elle dure en moyenne une demie-heure et se fait lors d’une journée d’hospitalisation en ambulatoire.

Vous pouvez commencer à marcher dès votre sortie le soir. La marche s’effectue à l’aide de deux cannes pendant 4 semaines afin de soulager le genou de votre poids. Après la première semaine, la rééducation chez votre kiné peut commencer
La reprise du volant ainsi que celle du travail est envisageable après le 1er mois et cela en fonction de votre profession. Une activité de bureau pouvant être plus précoce. Les activités sportives débutent généralement après le 3ème mois.

La méniscectomie : un traitement chirurgical sous arthroscopie :

La méniscectomie : Ce traitement chirurgical sous arthroscopie, permet d’enlever (résection) la partie lésée du ménisque en laissant la partie saine. Il reste une partie de ménisque « résiduel », qui permet de limiter considérablement le risque de dégradation articulaire, en ménageant son rôle d’amortisseur.

Vous pourrez vous lever en prenant appui sur votre membre inférieur opéré dès le soir de l’intervention (après la résorption complète de l’anesthésie)
Vous regagnez votre domicile le soir même ou le lendemain de l’intervention et pouvez reprendre une activité sédentaire.

Un traitement antalgique et anticoagulant préventif est prescrit pendant trois semaines
Les pansements sont effectués par une infirmière à domicile et les fils sont retirés le 12ème jour postopératoire.

La durée de l’arrêt de travail est variable suivant l’activité professionnelle.

Tendinite : comment la traiter ?

Qu’est ce qu’une tendinite ?

La tendinite est une inflammation des tendons, ces cordons qui relient les muscles aux os. La tendinite peut toucher l’épaule (la plus fréquente), la main, le poignet, le coude, le genou et la cheville.

Terme trop souvent utilisé, il n’est pourtant pas à confondre avec la tendinopathie qui, elle, fait référence, à la fois, aux douleurs et aux inflammations du tendon.

Comment est-elle causée ?

Généralement, la douleur s’installe de façon progressive suite à des mouvements répétés ou à une sollicitation excessive du tendon. Dans la plupart des cas, la tendinite est causée par une activité sportive, manuelle (bricolage) ou liée à une profession comme les musiciens).

Mais une chute ou une mauvaise position peuvent également provoquer une tendinite.

Pour aller plus loin, les tendinites d’origine sportive sont généralement dues à un entrainement trop intensif ou à un mauvais échauffement.

Et les symptômes ?

La tendinite peut se manifester de deux manières :

  • une douleur au moment de la mobilisation de l’articulation concernée. Dans la région donnée, la peau est généralement rouge et chaude au toucher.
  • On peut également constater un léger gonflement dû à l’inflammation créée par la tendinite.

Comment la soigner ?

Le repos reste généralement le meilleur traitement. De plus, le froid permet d’atténuer la douleur et l’inflammation. Néanmoins, si la douleur est intense et se traduit sur le long terme (1 semaine), il est recommandé de consulter un médecin. Celui-ci prescrit la plupart du temps des antalgiques, des anti-inflammatoires ou des attelles. Des injections de corticostéroïdes peuvent également être pratiquées.

attelle-de-poignet-pouce-respiform Attelle Respiform de chez Donjoy.

Enfin, il ne faut pas négliger une tendinite car en cas d’aggravation, elle peut entrainer une rupture du tendon où dans ce cas là, une intervention chirurgicale est à prévoir.

Comment la prévenir ?

Pour limiter les risques de tendinite, il est conseillé avant chaque activité sportive, de bien s’échauffer, à savoir : 10 à 15 minutes durant lesquelles il doit y avoir un temps de course, des étirements et des assouplissements pour préparer au mieux les muscles.

De plus, l’hydratation est également primordiale avant l’effort (et même après).

Enfin, il est primordial de choisir les bonnes chaussures pour soutenir au mieux le talon.